La traversée du bassin parisien en solitaire et sans escale

Mon dernier article traitait des faits divers, celui-ci est vraiment troublant et me concerne en partie puisque je suis à présent, par un concours de circonstances, le seul à pouvoir en éclairer quelque peu la teneur. Il s’est passé il y a deux semaines et concerne un homme richissime qui avait fait sienne la devise, « pour vivre heureux vivons caché ».

Sous le pseudonyme de Ness, qu’il explicite dans une page, il a commencé à tenir son journal intime à l’âge de seize ans. Précisément le jour où son père opposa un veto sans appel à ses « velléités » d’aventures maritimes, d’où le sous-titre de  » journal de bord ». Durant cinquante cinq ans, Ness le tint plus ou moins régulièrement. Il m’a été confié par un ami dont le père est concierge, celui de l’immeuble de cet homme d’affaires.

De nombreux scandales financiers ont leurs dessous fréquemment exposés dans ses pages puisque cet homme influent fut consulté par nombre de personnalités françaises et internationales mêlées à ses affaires au cours de sa brillante carrière. Mais celles ci feront éventuellement l’objet d’une publication ultérieure…

Je ne reporte ici que les notes journalières qui se rapportent à son ultime projet.

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Journal de bord.

3 Février 1990, hôtel Sloop & Yawl, New York.

Je viens de souffler les soixante et onze bougies de mon gâteau d’anniversaire. Avec un malin plaisir, je les ai éteintes une à une, en regardant les mèches rougeoyer puis lâcher leur petit soupir de fumée noire. J’ai même écouté les grésillements de chacune avant de souffler sur la suivante. Pour la dernière, j’ai étouffé sa flamme en la pinçant à sa base, entre mon pouce et mon index, préalablement humectés. La dernière fumerolle s’est évanouie, alors j’ai ouvert mes doigts et contemplé longtemps le dépôt gras déposé sur mes empreintes. Voilà ce qu’il restera de mon passage sur terre. Triste sillage d’une vie gâchée. Il serait grand temps que je rompe les amarres.

5 Février, à bord de mon jet privé, au dessus de l’Islande.

J’ai couru autour du monde en solitaire de la finance. J’ai écumé toutes les places boursières de la planète. J’ai essuyé tous les grains du Dow Jones, tous les krachs. J’ai sombré plus d’une fois sur les récifs du Dollar et sabordé plus d’un concurrent à coups d’O.P.A. Je me suis fait une place au soleil et j’ai des biens à l’ombre, comme on dit. Ni femme, ni enfant et cela ne me pèse pas. Je n’ai jamais aimé avoir des attaches. J’aurais vraiment fait un bon marin. En tous cas, je ne supporte plus l’avion… Voler me donne la nausée.

J’aurais du être marin. J’aurai vraiment du.

11 mars, Hôtel du hauban, Marseille.

Ce n’est plus à mon âge qu’on apprend quoique que ce soit, à ce qu’il parait. Pas à barrer un bateau, en tous cas. Surtout ces nouveaux voiliers de compétition, ces formule un de la mer, avec leur attirail électronique, leur radar, leur sonar… Ces vaisseaux de science fiction qui survolent presque la surface des océans du globe, tant ils sont légers. Avec leur proue aérienne, ils font voler en éclats les déferlantes et les records de traversée.

Mes artères me lâcheraient là-dessus. Même les vieux loups de mer de soixante dix ans restent sur le quai à tirer sur leur brûle-gueule, se contentant de leur lancer jets de salive et sarcasmes. Pourquoi n’ai-je jamais eu le cran de tout laisser tomber et de m’embarquer ? Les nuits après les jours, la vie courante et voilà. L’engrenage des jours a broyé ma véritable vocation sans que je m’en rende compte. Tout du moins très peu et dans ces moments là, je me réfugiais derrière mes paquets d’actions au lieu de mettre le paquet dans une action décisive : Celle qui consistait à prendre le large, une fois pour toute… Maintenant, il est trop tard. Pourtant je refuse de l’admettre. J’ai toujours méprisé ceux qui avançaient cet argument pour justifier leur renoncement, leur abandon, leur échec. Je suis certain que je trouverai le moyen de naviguer, de franchir le cap Horn avant de disparaître. Sans brader ce rêve bien sûr, en participant à une croisière pour troisième âge.

24 Avril, Hôtel Ketch, Paris.

… Entendu à la radio avant hier que la course autour du monde en solitaire sans escale partirait du Havre début octobre… J’ai pris cette nouvelle comme on prend un bain de jouvence, comme on avale un verre de rhum pour se donner un coup de fouet. Après tout… Ce serait une croisière à la mesure de ma vocation ratée… Ce serait un superbe bouquet final pour un vieux buté et un remède à mes regrets.

25 Avril, Hôtel Ketch, Paris.

Cinq mois et demi pour apprendre à naviguer… Une seconde naissance en cinq mois et demi… Prématuré de soixante et onze ans, qui dit mieux ?

3 Mai, Brasserie Winch, Paris.

Vu le cardiologue ce matin… Même sans l’ambition de remporter l’épreuve, ni d’aller jusqu’au bout, mon défi m’apparait de plus en plus démesuré vu l’état de mes artères… Cependant, si mon corps me lâche, mon cerveau s’entête.

5 Mai, Relais du Spi, Le Havre.

Les organisateurs ont refusé de prendre en compte ma demande d’inscription, prétextant que le délai était largement dépassé. Ils ont coulé tous mes espoirs par le fond, en ricanant d’une seule bordée. Ils seraient contents si je m’attachais une pierre autour du cou et…

28 août, Hôtel Ketch, Paris.

Ça y est ! Tout se précipite après avoir stagné durant plus d’un mois. J’ai liquidé mes affaires et acheté une petite partie des combles d’un vieil immeuble dans le quinzième arrondissement, place Bombard, comme point d’ancrage pour ma retraite. quatorze mètres carrés mansardés.

Mon notaire s’est demandé si je ne devenais pas sénile, puisque j’ai de quoi acquérir tout l’immeuble et puis pourquoi Paris, alors que je ne lui parle que de marées et de mouettes. S’il croit que j’ai renoncé à mon idée… D’instinct, j’ai su que ce bout de grenier était ce qu’il me fallait pour me mener à bon port… La façade fait l’angle d’une rue. La porte d’entrée est en chêne massif surmontée d’une figure en plâtre. Un barbu échevelé qui semble vous avertir de ces yeux effarés qu’il ne fait pas bon franchir le seuil.

Tout comme les figures de proue des navires de l’autre siècle. L’immeuble en a d’ailleurs l’allure. Du fait de l’angle de rue d’abord, qui lui dessine le profil d’une coque. La couleur des briques ensuite, qui rappelle les ponts en Acajou, et surtout les lucarnes du dernier étage, rondes comme des hublots. Bref, l’ensemble donne l’impression d’une frégate échouée sur les rives du périphérique.

29 août, place Bombard.

Après tout, le bassin parisien porte justement ce nom parce qu’il était recouvert par la mer il y a des milliers d’années… Alors pourquoi n’irai-je pas jusqu’au bout ?

27 septembre, place Bombard.

A présent, je suis certain d’être sur la bonne voie. L’aménagement des quatorze mètres carrés de comble en cockpit m’a confirmé que je tenais le bon cap. Rien ne manque, pas le moindre instrument de navigation, radar et sonar compris, le tout en parfait état de fonctionnement. Les hublots donnent sur le ciel, heureusement ! Sans linge fâcheux qui sèche en vis à vis et hormis l’absence de roulis, tout porte à se croire en plein océan. D’autre part, j’apprends grâce au concierge de l’immeuble, ancien quartier-maître, à me repérer sur une carte marine et à tracer un itinéraire. Ce n’est pas une raison d’effectuer ce périple sur place et de tête pour manquer de rigueur et de scrupule.

29 septembre, place Bombard.

Pour m’éviter toute complaisance envers moi-même, je me suis fait installer hier un simulateur de navigation sur mon ordinateur de bord, conçu selon mes indications. Ce simulateur tiendra compte des divers paramètres qu’il recevra heure par heure par satellite… force du vent, courants marins… ainsi que le degré d’usure et de résistance des matériaux employé sur ce type de bateau.

De surcroît, afin de ne pas négliger l’impondérable qui fait partie de tout voyage, une variable aléatoire modifiera sans cesse les données. Ce sera malchance ou providence selon que l’événement qui en découlera me sera favorable ou non. Je n’aurais donc pas plus droit à l’erreur et ne serait pas plus avantagé que n’importe lequel des autres concurrents de la course autour du monde. Même si l’envie me prenait par faiblesse, de falsifier ma course, le simulateur me disqualifierait aussitôt.

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On ne triche pas avec ses rêves d’enfance.

30 septembre, à bord du Ness.

J’ai baptisé mon bateau du surnom dont mes camarades de classe m’avaient affublé. Ness… Le prolongement potache de mon nom, parce que je leur bassinais déjà les oreilles avec mes histoires de pirates… Petit pied de nez d’un vieux « petit monstre » sur la tombe de son banquier de père.

2 octobre, à bord du Ness.

L’appareillage est pour demain, neuf heures ! Je suis fin prêt. Rien n’a été oublié : Vivres et eau potable, trousse de pharmacie de secours, balise et feux de détresse, canot de survie. Mon esprit sourcilleux à défaut d’être scrupuleux, qui m’a tant servi dans ma profession, a été jusqu’à demander à un ingénieur du son de restituer les rumeurs de la mer en continu et qui se module automatiquement en fonction de la météo… claques contre la coque, cliquetis des gréements, vocalises du vent, applaudissements des voiles…

Mon excitation est grande. A tel point que je me suis surpris voici à peine une heure à marcher en crabe, le pas encore incertain, comme si le bateau tanguait !P1020051

3 octobre, a trente deux mille au large des côtes du Havre.

En théorie, selon le simulateur, le Ness file onze nœud au près serré et en pratique je file le parfait bonheur et sans simuler. J’ai entendu à la radio les acclamations de la foule sur le quai qui se sont prolongées sur la jetée avant de s’estomper par vague de plus en plus confuse, que le bruissement du vent s’accouplant avec l’océan à recouvert. Le concierge m’a un peu gâché mon plaisir en frappant à la porte de la cabine pour me souhaiter bon vent. Mais ne soyons pas ingrat envers ce brave homme qui m’a enseigné les rudiments de la marine. Et puis oublions tout puisque c’est parti pour des mois de solitude sur ce désert mouvant, dont chaque vaguelette miroitante nous renvoie à nos illusions.

4 octobre, position : 49 ° N, 4° E.

Vent force 6. Dépression orageuse qui s’annonce par l’Est. J’ai réduit la toile, tant pis pour les performances. Je ne connais pas assez bien mon bateau pour flirter avec la limite de ses possibilités. Peu m’importe ma position par rapport aux autres concurrents. Mon seul but est de tenir le plus longtemps et d’aller le plus loin possible. Je considérerais comme fantastique le simple fait de boucler ce tour du monde.

7 octobre, position : 38 ° N, 17 ° E.

Pas fermé l’œil depuis le départ… Tempête jusqu’à ce matin. Failli maintes fois chavirer. Frayeur et exaltation roulaient bord sur bord en moi et mon cœur prenait de la bande. Enfin, ciel et mer retrouvent un semblant de docilité. L’ordinateur de bord me rassure, le Ness a tenu bon face aux assauts rageurs des déferlantes, mise à part la bôme endommagée que j’ai remis en état. Le périple peut donc se poursuivre. Je vais mettre le pilote automatique et tenter de m’assoupir un moment sur ma couchette. Cap sur les Açores…

9 octobre, position : 31 ° 5 N, 21 ° E.

P1020052Nuit au large… L’oppression lorsque le crépuscule dilue son encre dans l’océan s’efface lentement. Alors on s’abandonne à l’immensité. Alors l’immensité absorbe et dissout angoisses et souvenirs.

14 octobre, position : 28 ° N, 22 ° 5 E.

Un pigeon. Un pigeon s’est posé sur un hublot à bâbord. Que fait un pigeon à 2470 milles du Havre ? est-ce parce que le Ness passe au large des îles Canaries ? Mais peut-être ai-je confondu avec une mouette. Oui, je l’espère. Il ne peut s’agir que d’une mouette égarée ou d’un jeune albatros. Toujours est-il que cette apparition m’a assombri cette belle journée. Je vais envoyer le spinnaker, histoire de chasser ce volatile de ma mémoire.

19 octobre, position : 15 ° N, 21 ° E.

Lofe dans la risée… J’ai fait le point et surprise : je ne suis pas si mal placé que je le pensais dans la course. Bien sur, les favoris sont loin mais si l’on tenait compte de l’âge du skipper, je serais en tête. Cependant je ne parviens pas à m’en réjouir, je ne sais pourquoi. Mes rhumatismes, je suppose.

21 octobre, position : 5 ° N, 14 ° E.

Depuis cet oiseau de mauvaise augure, il me semble que le sort s’acharne contre moi. J’ai reçu avant-hier la visite du concierge alors que je doublais le cap vert. Il s’est enquit de ma santé depuis le pont, sa voix rocailleuse portée par les rafales ricochait dans le cockpit. Passager clandestin ou hallucination due à la fatigue ? J’aurais voulu le donner en appât aux requins tant il insistait pour avoir de mes nouvelles. Mais j’ai préféré me boucher les oreilles et le laisser s’épuiser en vain. J’en avais les larmes aux yeux. Puis je me suis efforcé de me laisser bercer par le roulis et l’écho fantomatique de l’ancien quartier maître s’est estompé comme un cauchemar.

23 octobre, position : 2 ° N, 16 ° E.

Oui, cette mouette m’a porté la poisse. Car ce n’est pas tout… Afin de tourner le dos à ce cauchemar, j’ai gouverné au 207, au petit près… Quelques milles plus loin, le vent tombait. Depuis règne le calme plat et la mer d’huile.

27 octobre, position : 7 ° N, 20 ° E.

Le Ness dérive mollement. Rien ne vient troubler les voiles… Il n’y a que moi qui suis troublé, à propos de tout, du moindre bruit. Ce matin par exemple, j’aurais juré entendre les ronronnements monotones du périphérique. Je n’arrive plus à m’isoler, un comble au milieu de l’océan !

29 octobre…

Cette absence de brise, ce calme imperturbable me pèse… J’espérais une aventure plus mouvementée… A en croire tous les récits de marins intrépides, dont j’ai corné les pages comme on hisse les couleurs…

… Au beau milieu de l’océan.

Six jours encore de dérive… Pas le moindre souffle… Je ne détermine même plus ma position, J’ai coupé le radar et le sonar… Peu m’importe de savoir où je suis… Des pensées morbides tourbillonnent dans mon esprit… Mon père avait raison, je n’ai toujours été qu’un velléitaire, qu’un marin d’opérette…

…/… (sans date, ni position).

Où sont ces fameux quarantième rugissants ?! Où sont-ils donc ?! N’ai-je pas le droit de les entendre au moins une fois ? Ou bien, ne serait-ce finalement que trombes de chasse d’eau ?! Glou glou de plomberie ?!!

8 mars, position : 22 ° N, 40 ° E.

Le Ness vient de s’échouer contre un écueil, en vue des cotes du Brésil. La mer embarque… Le simulateur est formel, Le bateau est perdu. Bien sur, je pourrais mettre à l’eau le canot de survie et brancher la balise de détresse afin qu’on me repère, mais ce serait une fin trop pitoyable à ma traversée en solitaire. Non, Je préfère me perdre corps et bien avec mon navire, mourir en vrai marin. Je saurais me conduire comme ces capitaines intrépides dont je lisais les aventures dans les illustrés de ma jeunesse.

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Fin du journal

Son corps fut retrouvé le lendemain matin dans le caniveau par le concierge de l’immeuble, dont le fils est donc l’un de mes amis. Visiblement, Ness s’était défenestré par l’un de ses « hublots », du sixième étage. Cependant, l’autopsie ne révéla ni fracture, ni hémorragie interne, ni commotion cérébrale, ni quoique ce soit qui pu accréditer cette hypothèse. Le médecin légiste fut aussi formel que perplexe : La victime est décédée par noyade. Cette fin inexplicable ne fut d’ailleurs que très peu relayée par la presse…

– De l’eau de mer dans les poumons… Croyez en l’avis d’un ex-quartier maître, la mer, ça ne s’explique pas. Aussi incroyable que ça parait et bien la mer a emporté ce monsieur.

copyright

* illustration issues de « Corto Maltese », d’Hugo Pratt, dans « Sous le drapeau des pirates », publié par Casterman

Publié par

Francis Palluau

Scénariste, auteur, réalisateur, professeur, consultant touriste sédentaire.

16 réflexions au sujet de “La traversée du bassin parisien en solitaire et sans escale”

  1. Si le bateau coulait à la fin… le texte, lui, coulait aussi, tout au long, et dès le départ…
    (Mais allez quand même corriger le « rougirent »… sur la troisième ligne de son jour d’anniversaire… un écueil qui certes, ne m’a pas fait chavirer, mais je m’y suis heurtée! )
    Décidément, vos personnages, on s’y attache… ils sont bien vivants, Francis.

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  2. Encore un petit bonheur de lecture. J’ai largué les amarres dès la place Bombard à Paris, ce fut comme une formule magique. Que c’est bien mené, on vit au côté de Ness, on l’encourage, des premiers émois sur l’océan jusqu’à ces petites choses de la supposée réalité qui vienne s’incruster pour finalement avoir raison du rêve, la fin est belle.

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      1. Il est difficile de trouver des bonnes nouvelles, même si j’aime les romans d’un écrivain, souvent je suis déçue lorsque je lis ses nouvelles et finalement je pensais que ce genre ne m’intéressait plus. Les vôtres, du moins les deux que j’ai lu en peu de jour, redonne au genre un intérêt. Je ne saurais trop vous pousser à les publier, vous auriez au moins une fan, et je ne dis pas ça pour vous flatter.
        Pour ce qui est du marin, je suis en train de préparer un article sur Hubert Mingarelli, ancien marin et écrivain de délicieux petits romans.

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        1. J’ai toujours adoré les nouvelles, Buzatti, Boulanger, Marien, Aymé, Allan Poe, Borges, et tant d’autres… J’espère un jour pouvoir les publier (j’ai déjà le titre « corps et biens », car ce sont toutes des histoires ou le protagoniste perd quelque chose, la vie, la santé, la raison, son identité ou sa fortune). Et votre avis éclairé compte pour moi. C’est même mon genre littéraire de prédilection.

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              1. Pas facile à trouver, j’ai l’impression, je viens de voir qu’il est peut-être disponible à la librairie Wallonie-Bruxelles, rue Quincampoix. Je vais essayer d’y passer aujourd’hui, je vais justement à Paris du côté des Halles. V’là que j’raconte ma vie, maintenant 🙂

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                  1. Marcel Mariën, Figures de poupe, j’en ai lu la moitié. Ce sont vraiment de très courtes nouvelles, Certaines me plaisent, d’autres moins. Ce qui est assez étonnant, c’est qu’elles sont sur tous les sujets. Parfois certaines me font penser aux fragments de Pascal Quignard.

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                    1. Je l’ai lu il y a très longtemps mais j’en garde encore le souvenir. Très courtes en effet. Il faudrait que je les relise, quand j’aurais récupérer mes cartons de livres… Je n’ai pas lu ces fragments de Quignard. Il faudra !

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