Il arrive que des commentaires soient aussi intéressants qu’un article publié sur un blog. Certains sont même plus drôles, plus pertinents ou plus émouvants. J’en ai reçu souvent et je profite de l’occasion pour remercier vivement ce qui prennent la peine et le temps de me faire part de leur sentiment.
Car c’est à mon avis ce qui rend un blog passionnant, plus vivant que la lecture d’un journal ou d’un livre. Cet échange, ce retour immédiat des lecteurs est précieux. Cette rencontre qu’elle soit éphémère ou qu’elle perdure, cette ébauche de conversation entre les uns et les autres autour d’un sujet, ce partage de point de vues et d’émotions entre personnes d’horizons et de pays divers, qui ne sont jamais vus et ne se rencontreront jamais pour la plupart, n’est-ce pas ce qui nous motive avant tout et ce qui nous enrichit ?
Il m’est alors venu l’idée de prolonger ce partage, de le développer pour en faire le sujet et l’objet même d’un article, créé et écrit par tous ceux qui le souhaiteront, sous forme ludique et créative. Comme un jeu littéraire à la manière du « cadavre exquis » des Surréalistes.
Laissez moi un commentaire sur cet article en une phrase. Celui qui vous viendra spontanément à l’esprit, un vers d’un de vos poèmes ou de votre poète préféré, une citation, d’un de vos textes ou d’un auteur qui vous a marqué, ou encore l’un des commentaires reçu sur votre blog qui vous a particulièrement amusé, séduit, étonné… mais une seule phrase. Ne soyez pas surpris, ne vous vexez surtout pas : je ne la validerai pas immédiatement pour ne pas influencer ceux qui vous suivraient. Quand il y aura une douzaine de commentaires au minimum en attente, je publierai le résultat comme un article à part entière. C’est à dire chaque phrase de commentaire les unes après les autres, dans l’ordre d’arrivée, qui formeront alors un texte complet, en citant bien entendu les auteurs des intervenants comme co-auteur de cette création commune.
Une sorte de célébration surréaliste et chaleureuse de ce lien virtuel mais néanmoins bien réel qui nous réunit et nous donne envie de poursuivre.
J’ai reçu les douze commentaires exquis minimum ce dimanche matin, merci à tous les participants ! Je publierai le résultat sous forme de texte demain pour laisser le temps à ceux qui souhaiteraient y ajouter le leur.
Laissez vous surprendre : lien surprise vers un autre article.
Quand je suis pressée, je prends l’autoroute par la corde.
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Superbe commentaire je trouve, qui conclut le texte ! Merci de ta participation, Marité, elle m’aurait manqué !
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Penser fait souffrir…
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Mais partager cette souffrance l’atténue… Merci Solveig, pour ta participation !
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Le partage est delicieux et nourrissant
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Merci de votre participation, ce commentaire tombait à pic, comme vous pourrez le voir dans le texte !
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J’ignore pourquoi mais les liens vers les blogs ne se sont pas activés lorsque j’ai publié l’article « ceci n’est pas un commentaire), c’est à présent rectifié.
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Lire est évident, comme le mouvement de bascule du tabouret lorsque la corde se tend.
(Précision : Claro, in Madman Bovary)
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Merci de votre participation. Belle phrase !
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J’ignore pourquoi mais les liens vers les blogs ne se sont pas activés lorsque j’ai publié l’article « ceci n’est pas un commentaire), c’est à présent rectifié.
(J’ai également ajouté la précision, que j’avais oublié)
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Merci beaucoup ! Cet article est très beau… une idée à développer !
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Elle peut s’époumoner, il a passé la première ligne et maintenant il progresse vers le rideau de cabines en toile blanche qui défendent la plage en remorquant derrière lui le reste de la troupe qui s’est décidé à y aller aussi. L’impatience d’un seul homme peut souvent passer pour de l’héroïsme, surtout sur une plage, ailleurs aussi.
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Merci de votre participation. Comme le verrez dans le texte, je n’ai gardé que la première phrase, puisque c’était le principe de base. Même si c’est dommage…
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Excellente idée et résultat très dépaysant au delà de la belle idée! Et puis un écho venu de beaucoup « d’ailleurs » pour une phrase pochée dans une nouvelle proche du cadavre mais pas si exquis 🙂 Merci pour avoir initié ce partage.
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Tout à fait, des phrases d’un peu partout, de divers pays. Tout le plaisir était pour moi, merci à vous.
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Ceci n’est pas un commentaire.
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Ceci n’est pas un remerciement… mais le cœur y est !
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C’est la première fois que je cuisine des bananes plantains.
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Et moi, je n’y ai encore jamais gouté… Merci de ta participation.
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De rien, j’ai joué le jeu de la spontanéité. Je me demande ce que ça va donner (pas les plantains, l’article).
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Je viens de le publier ce matin… !
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Et parce que le vieil homme riait, l’enfant rit aussi.
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Et comme le rire est communicatif… Merci de ta participation !
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l’ombre des fantômes se teinte de rouge à l’aune de l’art
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… Et grâce à vous !
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Comment se taire à la lecture de cet article où commence l’aire de nos échanges?
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Je reconnais votre « patte » Dominique ! Merci de votre participation.
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Quand l’enfance de l’art devient l’art de l’enfance…
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Très beau commentaire, merci de votre participation !
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Merci, mais en fait c’est de vous : il s’agit d’un joli commentaire que vous avez écrit pour notre blog 🙂
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Alors là, je ne m’en souvenais plus ! Je me flatte moi-même, c’est un comble ! Merci de cette attention en tous cas !
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« ah non mais… pourquoi j’ai pas d’avion, moi ? » Caroline D.
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Cette citation de Caroline ne pouvait pas mieux tomber quand j’ai lu le commentaire précédent ! Merci pour ta participation !
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En effet !
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N’est-ce pas ? J’étais même stupéfait de l’a-propos !
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Voilà une idée qu’elle est bonne. Ca risque pas d’être ennuyeux cette affaire-là et puis ce que vous dites des blogs est si juste. En ce qui me concerne, ils me permettent à la fois de sourire chaque jour et d’échapper à une angoisse qui pèse sur toutes les parties de mon âme : aussi les autres sont-ils des thérapeutes du cœur sans même le savoir, des accompagnateurs de l’esprit, des guérisseurs aussi peut-être ? Quant aux surréalistes, ils nous ont donné en héritage une source inépuisable de jeux avec les mots. Alors, allons-y. Ma phrase : « c’est alors que le petit cochon prit la parole à la dernière minute de la dernière seconde, sa tête boueuse secouée sauvagement hors de la soue souillée. »
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Merci pour cette confidence, Anne, qui éclaire votre fantaisie d’une teinte émouvante, et pour votre participation.
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« Les mots pouvaient être des véhicules inoffensifs, des autos tamponneuses multicolores qui s’entrechoquaient dans la vie quotidienne, faisant jaillir des gerbes d’étincelles qui ne blessaient pas. »
Marie Cardinal, Les mots pour le dire (1976)
(j’adore le principe et suis tout à fait d’accord avec vous, l’interaction avec les autres blogueurs est d’une richesse incroyable. J’en profite également pour vous remercier de vos commentaires toujours très instructifs !)
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Merci de votre participation et de votre compliment !
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« qui ne se sont jamais vus »….mais se sont lus, un peu, beaucoup….et se sont *entendus* 🙂
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… Et souris.
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