Sizif, à table !

Nouvelle aventure tout à fait ordinaire d’un homme tout à fait banal…

Sizif ne se le fait jamais dire deux fois avant de mettre les pieds sous la table et la serviette sur ses genoux. Sa vanité dut elle en souffrir, il n’est pas un gourmet, pas même un gourmand. Un ogre se réveille en lui lorsque le couvert est mis, que l’heure du repas approche. Pour autant, sa bouche ne fait pas juste office de pelleteuse mécanique; il reconnait un plat délicat, un fumet subtil, une saveur sophistiquée. Seulement quand il a faim, il se contente de ce qui se présente à lui avec la fameuse reconnaissance du ventre, que ce soit  une cuisse de chevreuil sauce grand veneur ou une Francfort frites. A sa décharge, il a un métier qui dépense beaucoup de calories. Pousser le rocher met en appétit autant qu’il permet de garder la ligne. Il n’a donc pris qu’un ou deux kilos en plus de vingt ans de mariage. Nul besoin d’une balance pour le vérifier, il a mis au point sa propre technique d’évaluation. Chaque trimestre, il le constate avec un brin de fierté en boutonnant son costume de mariage sans comprimer sa ceinture abdominale.

Sur ce plan, il se montre volontiers conservateur comme il se met au fourneau sans se faire prier. Les repas à heures fixes ont sa préférence. Midi-sept heure, l’heure du berger comme disaient ses aïeux. Il a également un faible pour les plats de terroir. Petit salé aux lentilles, blanquette de veau, pot au feu, gigot flageolet, crêpes ou mousse au chocolat au dessert. Et entre les deux, plateau de fromages de rigueur. Sans oublier un château millésimé. Un repas sans fromage ni vin n’est pas vraiment un repas, autre précepte de ses aïeux qu’il applique à la lettre.

Oui, Sizif a le sens gustatif assez vif.

Le diner familial, qu’il privilégie, ne supporte pas plus d’exception que de défection : enfants et femme se doivent d’être là, même si la présence d’un adolescent assis en face de vous, regard éteint à l’inverse du portable sous la table, mèches rebelles vautrées dans le velouté d’asperges, échine déliquescente devant le confit de canard et mine renfrognée face aux choux fleurs en béchamel et aux propos parentaux gratinés, ne facilite pas la digestion…

repas de cinéma

(Repas de cinéphile… A défaut de vous faire deviner les mets de cette réunion d’acteurs célèbres, je vous laisserai trouver les 4 films cultes dont ils sont issus. Très facile pour deux d’entre eux, un peu moins pour les deux autres, un peu moins seulement. Sinon, des indices dans les mots clés au bas de l’article vous permettront de les reconnaître.)

S’il est un acte quotidien, sujet récurent de cette chronique, révélateur de ce que nous sommes, c’est bien celui de manger. Ne dit on pas se mettre à table en langage policier, pour passer aux aveux ? Face à une assiette pleine, la vigilance se relâche. On s’épanche en se remplissant la panse. Les synapses posent leur RTT, relayées par les papilles. Dis moi, non pas ce que tu manges, bien plutôt comment tu le manges et je te dirais qui tu es. Cependant il ne s’agit nullement de juger notre façon de nous tenir à table, de bien ou mal nous comporter, de ne pas roter, de lever le petit doigt, de s’essuyer le coin de la bouche d’un revers de serviette discret ou de se mélanger les pinceaux, soit le couteau à poisson par les baguettes chinoises , le ballon de rouge par le verre à pinte, non. Cela relève de notre apprentissage, de notre culture, pas de notre nature. Il s’agit plutôt d’observer notre attitude face à la nourriture.

Êtes vous vorace, raffiné(e) ou picorez vous du bout des doigts, la lippe boudeuse et l’œil suspicieux ? Mâchez vous lentement jusqu’à la rumination ou engloutissez vous sans presque un coup de dents ? Décortiquez vous toutes vos crevettes avant de commencer ou les goutez vous au fur et à mesure ? Défiez vous l’élasticité maximum de vos maxillaires en leur présentant des bouchées de tailles XXL ? Grignotez vous toute la journée ou êtes vous rigide sur l’horaire ? Et la vinaigrette, les sauces, à côté, juste un filet sur la salade ou une avalanche sur le faux filet ?

 (GIFS créés à partir du film « La grande Bouffe » de Marco Ferreri, cliquer sur l’un d’eux pour les faire défiler un par un si vous le souhaitez)

L’un des collègues de Sizif, intermittent du spectacle comme lui à Olympia Land, ou il incarne Hercule, multi divorcé par ailleurs et coureur de jupons de fond, a développé toute une théorie sur la correspondance entre se sustenter et copuler. « Comme on fait son lit, on découche, comme on s’alimente on couche« , aime-t-il à répéter.

Cet ancien culturiste, ex Monsieur Muscle du Lot et Garonne, agrégé de grec, devenu par la force des années et grâce à  sa persévérance dans la pratique du houblon trappiste Monsieur Brioche des Yvelines, passe son temps libre à peaufiner une thèse socio-érotico-gastronomique. Dans les restaurants, les diners en ville, il observe, note, évalue, analyse. Puis il teste en séduisant ses cobayes, pour confirmer ou non la validité de ses hypothèses, ajuster ses déductions.

Celle qui parcourt le menu sans entrain, dubitative, celle au contraire qui le dévore des yeux, la soumise par jeu qui vous laisse choisir, celle qui chipote, la provocante qui lèche ses doigts et qui en reprend, voire qui goute votre plat, qui pique une de vos frites, la passive qui se nourrit par nécessité et par hygiène, la cérébrale qui compare les qualités nutritives et digestives, la langoureuse qui laisse fondre le navet confit sur son palais, qui laisse perler négligemment une goute de crème, fraîche ou anglaise, à la commissure de ses lèvres…

Non, la prochaine fois, je ne vous parlerai pas du repos du guerrier. Inutile de réclamer. Ne heurtons pas sa pudeur, s’il vous plait. D’autant que ce n’est plus un acte quotidien pour Sizif, de source sure (Suzon son épouse, pour ne pas la dénoncer, me l’a suggéré dans un soupir nostalgique) et même s’il pratique encore la sieste crapuleuse à l’occasion, avec une certaine verve m’a-t-on laissé entendre…

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« Il faut imaginer Sisyphe heureux » Albert Camus

Il suffit de l’imaginer à table, entouré de sa famille et de ses amis, devant un met fumant, levant son verre de rouge.

Sizif bureau
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Vous pouvez également retrouver Sizif sur sa page Facebook pour en découvrir plus sur lui, échanger, commenter, partager, liker… tout en mangeant ce que vous voulez, en cliquant sur le lien ci-dessous :

Sizif au jour le jour.

Publié par

Francis Palluau

Scénariste, auteur, réalisateur, professeur, consultant touriste sédentaire.

62 réflexions au sujet de “Sizif, à table !”

  1. au plaisir que j’ai ressenti à différer ma lecture (pour la ‘savourer’ au mieux et à l’en…vie) de ce sizif-là, je pense ( oui, je ‘pense’, francis, et sans être trop c…. 😉 ) que tu comprendras que l’attente y compris ‘cul inaire’ est un pur plaisir pour moi……….et je pense (oh encoooore! et également) qu’il y a un ‘rapport étroit’ entre la façon de manger et de se comporter sexuellement 🙂
    merci pour ce moment…… so delicious

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          1. hihihi, idem chez nous mais c’est ma maman qui les fait le mieux…….et précision supplémentaire: la maman de ma maman était cuisinière (et j’ai hérité de sa dextérité, paraît-il, et de son prénom en second, camille)

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            1. Tu dois donc également connaitre la confiture de vieil officier (qui a d’autres noms je crois) que faisait ma mère et ma grand mère. Le même principe que les cerises à l’eau de vie, mais avec tous les fruits rouges de saison, au fur et à mesure. Groseille (rouge et à maquereau, framboise, mure, cerise, pas de fraise)

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              1. ici on dit confiture de vieux garçon qu’on fait en été avec des fruits rouges et frais de saison (sans les fraises parce qu’elles ne se ‘tiennent’ pas) et avec des fruis secs en hiver……miam! 🙂

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  2. Je n’avais reconnu que « Les visiteurs » (le plus facile) … Pourtant j’ai vu « Amercian Beauty » mais je n’en ai conservé aucun souvenir ! Je me souviens bien, par contre, du « Festin de Babette » qui mettait tellement en appétit 🙂

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  3. Je suis du genre à passer plus de temps à savourer mon repas lors de la préparation que lors de la dégustation…

    Sinon, sur les 4 films, 3 m’ont sauté à l’oeil bien sur : American Beauty et les Affranchis (que j’adore) et les visiteurs. J’ai pensé aussi aux Valseuses pour le 4e, mais pas de déception puisque je ne connais pas ce film de Claude Sautet, Vincent François Paul et les autres, et je vais essayer d’y remédier…

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  4. Ravie aussi de trouver une part de festin qui n’a pas eu besoin d’être réchauffée, fraiche comme au premier jour et délivrant saveurs et parfums en abondance.Je me suis sentie en pays connu et l’impression de côtoyer ce Sizif tous les jours. Il est vrai que le plaisir se déguste et qui le savoure à table en bon épicurien est à même de le trouver aussi au cinéma, ou dans tout lieu où la sensibilité et la sensualité lui offre la possibilité de s’épanouir en bonne compagnie. Le corps et l’esprit ne font qu’un, et Sizif le sait. Bon week end Francis

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  5. Intense, ce Sizif. On le reconnaît quand même. S’il est conservateur, une chose est certaine, la jouissance reste au menu. Et puisqu’il pose la question – par l’entremise de son alter ego, bien sûr – on le retrouve aussi curieux que d’habitude.. Alors, puisque ces questions l’intéressent, et le mettent même peut-être en appétit, Charlotte m’a demandé de te demander, Francis, de transmettre à Sizif le message qui suit, ayant trait précisément aux habitudes de table de Charlotte.

    D’abord, m’a-t-elle dit, la relation que Charlotte entretient avec la nourriture varie, tout comme les heures auxquelles elle s’adonne aux activités qui lui sont associées. Quelques facteurs demeurent cependant invariables. Pour l’un, elle mange plus vite que son amant. Lui prend bien son temps… et tant mieux, m’a-t-elle dit, en ajoutant n’avoir même jamais considéré l’idée que les siestes de monsieur son amant puissent être crapuleuses, mais là, je ne suis pas certaine d’avoir bien compris de quoi elle parlait… Quoi qu’il en soit, Charlotte est repartie sur la questions de la nourriture en m’avouant qu’elle était devenue difficile en matière de restaurants et qu’elle mange maintenant presque toujours chez elle. Sauf pour un simple sandwich attrapé parfois à la sauvette… dans une épicerie fine, bien sûr…. ou encore pour un très bon repas, de temps en temps, dans les restaurants où elle sait qu’on n’aura utilisé que les meilleurs ingrédients. Sur ce point, elle a ajouté être consciente du fait que certains la disent snob en matière de bouffe… et de vin aussi d’ailleurs… « mais bon, il faut ce qu’il faut et on est comme on est », m’a-t-elle lancé sur un ton catégorique. Et ça s’est terminé là.

    Ah non, j’oubliais. Charlotte m’a dit avant de partir « Surtout, tu féliciteras Francis pour sa verve. » Elle parlait de la littéraire, bien sûr. Et moi, j’abonde dans le même sens que Charlotte. Alors, au plaisir, Francis.

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    1. Enchanté de faire la connaissance de ton amie Charlotte. Elle doit être une convive très agréable, que Sizif, et moi-même d’ailleurs, inviterait avec grand plaisir à notre table. Il est certain qu’avec le temps, on devient plus exigeant tout en savourant d’autant plus un bon plat. Suzon a une expression bien à elle lorsqu’elle déguste un met qui l’enthousiasme. Elle évoque alors un « orgasme culinaire ».

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        1. Hum hum, à quel niveau exactement ? Je crois que les femmes (en majorité) ont des sens plus développés que les hommes. Ne serait ce que le sens olfactif. J’ai lu un article dans lequel un œnologue disait que les meilleurs « nez » étaient des femmes car elles avaient biologiquement cet organe plus affiné que le notre.

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          1. qd je fais mon marché, je n’achète mes fruits et légumes qu’après les avoir longuement humés, palpés, regardé…….et je demande toujours l’autorisation bien sûr 🙂
            cette façon de faire en étonne plus d’une et plus d’un mais je suis vite imitée qd on voit ma mine ravie qd j’ai enfin fait mon choix…… 🙂

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              1. ah ça, c’est mon point commun avec ton fiston et il est vrai que je suis une timide à tendance autistique qui, lorsque je suis ds ma bulle (surtout olfactive) ne voit plus le regard des autres……….

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            1. Tu as bien de la chance de pouvoir humer et palper dans ton marché. Au marché de ma ville tu te ferais aboyer dessus. Je ne sais plus aller au marché. Grande surface uniquement, au moins je choisis. Les marchés de province me font rêver, à ce propos bientôt je te demanderai conseil.

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                1. Oui, je t’ai lu, mais Ici, ce n’est pas au sourire qu’il faut demander, et l’agressivité je supporte pas, suis comme un escargot qui rentre dans sa coquille.
                  Oui, oui, je t’écrirai, tu verras tu aimeras. mmhm… j’adore faire saliver les gens, et comme tu es gourmande… (pardon Francis, d’utiliser ton chez toi pour blabla entre filles)

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  6. Un bon Sizif qui met en appétit! A toutes les sauces.
    J’ai toujours en tête quelque chose à grignoter. Fromages et vins rouges de caractère me comblent d’aise.
    Pour les films, j’ai simplement regardé les réponses de mes petits camarades!!!

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  7. Les chroniques d’un quotidien banal, mais qui est loin de l’être, sont toujours un enchantement ! Le temps passé à les concevoir, celui à insérer ces extraits de films, font montre de la générosité d’un cuisinier à l’égard de ses hôtes (qui vous en sont reconnaissants). En ce qui concerne les devinettes, à part les Visiteurs, je n’avais pas reconnu les autres. J’ai dernièrement enregistré sur Arte tous les Scorcese mais je n’ai pas encore revu « Les Affranchis » que j’ai visionné il y a trente -quarante ans ! De même qu’American Beauty. Je ne me rappelle pas du film de Claude Sautet, du tout ! Quant au Festin de Babette, je l’ai vu deux ou trois fois mais pas la Grande Bouffe qui fait partie de ces films que je ne veux/peux absolument pas voir (alors que les extraits parlent d’eux-mêmes et qu’on ne peut pas se tromper à leur sujet). Bref, un bon moment gastronomique que nous venons de vivre ici. Merci Sizif.

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  8. Fromage et vin rouge, bon appétit à Sizif !
    Aux USA, ils ne comprennent pas qu’on puisse passer du temps à table et que l’on refasse le monde à chaque repas devant un verre de vin! Ils sont même un peu angoissés si le ton monte lors d’une discussion un peu enflammée… ! Bonne nuit..

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      1. Ma fille a vécu 4 ans à New York et elle est mariée à un américain mais d’autres parts, je suis allée dans l’ouest américain et dans la vallée d’Hudson jusqu’au Canada. Dans l’ensemble, j’ai remarqué que les conversations sont limitées à table et que notre façon de refaire le monde en élevant la voix parfois, ne leur plait pas car ils ont l’impression que nous sommes belliqueux …pourtant les français sont de nature calme…😉. Belle journée.

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  9. Encore un texte plein d’humour dont on se délecte !

    J’ai un jour eu une discussion avec un Canadien, qui n’aime pas grand chose gustativement parlant, et pour qui manger est une corvée : il le fait uniquement parce que les cellules de son corps en ont besoin. Il m’a avoué ne pas comprendre cette fascination des Français devant la nourriture.

    « Un repas sans fromage ni vin n’est pas vraiment un repas » : très vrai, et ça me fait penser que vous avez dû trouver le temps long quand vous viviez aux Etats-Unis.

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    1. Merci pour cette anecdote. Mais sais tu qu’aux États-Unis, on trouve de tout, de très bons vins (pas seulement de Californie) comme du bon fromage (plus rare toutefois et beaucoup plus dispendieux). Un jour, je me suis fait arrêté à la douane en revenant de France, en possession de Vacherin et de saucissons… ils m’ont presque traité comme un dealer…

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  10. Delicatessen… quand je pense que j’ai dévoré un sandwich en 10 minutes à midi, ce ne devait pas être très joli à voir. Je peux me montrer vorace ou raffinée ou picoreuse, je m’adapte aux lieux, je sais même manger sans les mains, mais là je te déconseille fort d’imaginer. Crevette décortiquée, crevette mangée (même les grises), peux même les décortiquer avec des couverts. Jamais de grosse bouchée pour moi. Je ne grignote pas toute la journée mais je n’ai point d’horaire fixe. Vinaigrette, juste un filet sur la salade et rarement de sauce sur la viande, j’aime le goût du vrai. Pour le vin, du bon, surtout avec le fromage. C’est peut-être un peu long mais Je ne fais que répondre aux questions.
    Me manque un film sinon je dirais : Les visiteurs, American Beauty et Vincent François Paul et les autres ?
    Et je dis que c’est bonheur de voir le magnifique American Beauty sur la même page que le hautement savoureux Festin de Babette. Ah, alors j’ai triché… ce serait Les affranchis ? Puisque c’est Vincent François Paul et les autres
    Sizif me semble avoir plutôt bon goût… Par contre, c’est pas bien de donner des soupirs de nostalgie à Suzon. Sizif sait-il que pour vivre longtemps… euh, on est en public là, non ?
    Merci Francis, encore un délicieux moment de lecture. Plaisir toujours renouvelé. Continue à nous sustenter de la sorte, s’te plait.
    Et bravo pour les gifs sur La grande bouffe.

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    1. Bravo pour le film de Sautet, c’était le plus difficile à trouver car le plan, court, ne montre que deux personnages secondaires. Merci aussi d’avoir répondu au questionnaire avec la franchise qui te caractérise ! Quant à l’avis de Suzon sur sa libido, Sizif ne le partage pas, bien évidemment. Il proteste haut et fort !

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      1. Mais c’est bon pour Les affranchis ? Je n’ai pas vu ce film. Quand on tient Depardieu et Myriam Boyer, facile d’avoir le titre du film.
        Parce que tu es allé dire à Sizif que sa femme soupirait… m’enfin, Francis, le biographe se doit d’être impartial.

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        1. Oui, les affranchis bien sur. Très grand film, à voir absolument. A mon humble avis, l’un des meilleurs de Scorcese. Non, non pas facile de trouver ce film, sauf si on est cinéphile… Quant au biographe, il a ses lacunes, c’est ma première dans ce genre et madame Sizif est attendrissante.

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          1. Fut un temps où j’étais très très cinéphile, ce temps-là, justement. Je me souviens même de la première apparition de Depardieu dans un film, en mauvais garçon, j’avais complètement craqué. Hum… attention, Francis, l’est costaud le Sizif.

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              1. Oui, mais je préférais Depardieu avant, maintenant, je trouve qu’il fait trop du Depardieu, mais c’est toujours ce qu’on dit des acteurs imposants.
                Sizif n’est peut-etre pas violent, mais il a un fan club et les sizifettes peuvent être violentes, elles, si on s’en prend à leur Sizif, d’une façon ou d’une autre. Cela dit, nous ménagerons le biographe, les sizifettes en ont encore besoin.

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