Sumi-é à Paris

Je reviens d’Maritéune exposition de Sumi-é, dessins japonais à l’encre, réalisé par des élèves lors d’un atelier d’initiation organisée à l’espace Japon jusqu’au 25 Mars, au 12 rue de Nancy, Paris, 75010.

Marité, une amie de longue date et lectrice assidue de cette revue, y a participé, avec sa fille et son gendre également. C’était le vernissage, le lieu est petit mais convivial et charmant. Le résultat m’a surtout paru si impressionnant et talentueux, si délicat, que j’avais envie de le partager à chaud, sans plus attendre.

Le dessin de gauche est de Marité (cliquez dessus pour l’agrandir). Pour en voir d’autres, et en apprendre un peu plus sur cet art japonais, cliquez sur les images ci-dessous. Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser toutes les questions que vous voudrez concernant cet art et cet atelier à Marité dans les commentaires et je suis certain qu’elle y répondra avec plaisir. Merci à elle et bravo.

Les photos ne sont pas de grande qualité car je n’avais que mon portable sur moi et comme il y avait beaucoup de monde, je n’avais guère le loisir de les prendre aussi bien que je l’aurai voulu. Mais cela donne malgré tout un aperçu de leur travail. Si vous en avez la possibilité, n’hésitez surtout pas à y aller, vous ne le regretterez pas.

Lien vers le site de l’espace du Japon.

Capture d’écran 2016-01-02 à 21.10.07

Publié par

Francis Palluau

Scénariste, auteur, réalisateur, professeur, consultant touriste sédentaire.

36 réflexions au sujet de “Sumi-é à Paris”

  1. J’y suis allée, hier. C’est très beau en effet, j’ai pu apprécié le mouvement du tracé (je ne sais pas comment on dit) à tous les niveaux d’apprentissage. Ça donne bien envie de pratiquer, la jeune femme de l’accueil m’a demandé de laisser un petit mot dans le livre de papier ouvert au visiteur. Francis, si tu veux tu relaieras mon message auprès de Marité que je félicite encore.

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      1. A la suite de ma visite, je suis allée errer en libraire en attendant mon cours, et par hasard, j’ai trouvé un petit livre, bien imagé, une méditation sur les animaux dans l’art japonais. Du texte, de l’image, entrecoupés de haïkus, ce matin je le commence et je lis : « Tout compte dans l’image : chaque plume, chaque point de la trajectoire du mouvement capté dans l’instant et jusqu’à l’immobilité figée mais prégnante de l’animal. » C’est ce dont j’ai eu l’impression en voyant les dessins d’hier, ce mouvement saisissant l’immobilité, la fragilité, l’impermanence.

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    1. Contente que l’exposition t’ait plu, si tu veux, le prochain cours, qui dure 3 heures, aura lieu le samedi à 02 avril à l' »espace Japon », tu peux t’inscrire!

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  2. Bonjour Francis,
    merci pour cet article et les photos! La qualité des dessins est étonnante.
    Ca donne envie! Je vais m’inscrire pour un cours car j’ai l’impression
    que j’ai des choses à apprendre avec cette enseignante douée…

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    1. Bonjour Solweig, quel plaisir de te lire à nouveau ! Oui, j’ai le sentiment qu’elle est douée en tant qu’artiste et comme enseignante, ce qui n’est pas toujours le cas. Marité me louait ses qualités artistiques et humaines.

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  3. Bravo à Marité, sa fille et les autres élèves, j’aime beaucoup la peinture à l’encre et comme j’aime le Japon je suis conquis. C’est dommage que l’expo soit si loin de mon petit chez moi ! Merci pour le partage Francis !

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  4. Merci beaucoup Francis pour ton article et pour ta venue en famille au vernissage.
    Et merci ‘Vy pour ton bravo, moi je suis reconnaissante à Motoko Uebayashi de m’avoir fait découvir le Sumi-é, cet art qui ne ressemble à rien d’autre, qui demande peu de matériel et qui est si apaisant à pratiquer.
    Motoko est une artiste et une personne délicate et sincère dont quelques lithographies sont exposées à l' »espace Japon », dans le cadre de cette exposition de sumi-é dont elle dispense les cours.
    pour les personnes qui seraient intéressées par l’expo, elle dure jusqu’au samedi 26 mars, 18h (un peu plus longtemps que tu l’indiques Francis) et c’est tout près de République, rue de Nancy, sur la gauche en remontant le bd de Magenta.
    Et que tout ceux que cela tentent, qu’ils n’hésitent pas à essayer un cours, nul besoin de « savoir dessiner ».

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    1. Je vois qu’il y a des ateliers d’ikebana à l’espace Japon. Est-ce que tu as eu l’occasion d’y participer ? Ou voir les résultats de la pratique de ces ateliers ?

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      1. Non, en fait il y a peu de temps que je « fréquente » l’espace Japon, j’y voit beaucoup d’ateliers, de thèmes variés, qui y sont proposés et, pour l’instant je ne participe qu’au sumi-é. En allant sur place tu trouveras sans doute un de tes bonheurs!

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        1. C’était surtout pour une amie qui est passionnée d’ikebana et de tout ce qui est japonais. De toute façon je lui indiquerai. J’ai vu qu’il existe une page facebook (il y a d’ailleurs des photos du vernissage d’hier). Mais je passerai certainement jeudi après-midi pour voir l’expo et peut-être demander des renseignements, sait-on jamais, avant d’aller au centre de culture chinoise que je fréquente et qui n’est pas loin…

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  5. Je ne connais pas beaucoup l’art japonais. Je sais que dans ce dernier, on retrouve beaucoup les fleurs et c’est une thématique que j’affectionne en peinture. La recherche du détail m’étonne toujours… Bravo aux artistes!

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  6. Oui, bravo à Marité et aux autres artistes et merci pour le partage. J’aime beaucoup la délicatesse et l’élégance du sumi-é. J’ai regardé sur le plan, station Chateau d’Eau, je devrais pouvoir y passer dans la semaine.

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