Lorsque j’ai vu ce plan du parc des Buttes-Chaumont, réalisé pour les travaux de réfection des allées et affiché sur des panneaux, cela m’a fait tout de suite penser à un tapis de jeu.
Comme d’autre part, il y avait longtemps que l’idée de concevoir un jeu de société me trottait dans la tête, je suis parti du concept du parc. C’est un endroit délimité dans lequel des gens de tous milieux et de toutes origines se croisent, se délassent, se promènent, jouent et, parfois, par hasard, par curiosité, par ennui, se rencontrent sur un banc ou sur l’herbe, échangent quelques mots, un verre, et font connaissance.
Le but de ce jeu est donc de rencontrer, de découvrir l’autre sous une forme ludique pour devenir un Yes Man’s Land. C’est à dire un membre d’honneur de ce territoire situé au centre du plan, une sorte d’Eden, de sanctuaire regroupant toutes les tribus, à l’inverse du no man’s land.
Pour ce faire, vous devez aller au devant des autres joueurs pour apprendre et mémoriser cinq choses d’eux.
1 – le nom de leur tribu
2 – le nom d’un met ou d’un breuvage traditionnel
3 – le nom d’un rituel ou d’une coutume
4 – le nom de leur croyance
5 – le nom d’une œuvre ou d’une forme d’art typique.
Le Yes Man’s Land se joue de deux à six joueurs, représentant chacun une ou plusieurs « tribus » en fonction du nombre de participants. Chaque joueur part d’une entrée du parc, à laquelle une couleur est attribuée.
Vous pouvez soit représenter une tribu ou une peuplade réelle, telle que les Inuits, les Papous, les Jivaros, les Tupinambas, les Rendilles, les Massai, etc… soit faire appel à votre imagination et en inventer une. Le mot tribu étant pris au sens large, c’est à dire un groupe d’individus ayant des gouts, un esprit, une attitude ou des valeurs en commun. On peut considérer les bobos, les babas, les rockeurs, les écolos, les indignés ou les j’m’en foutistes, et j’en passe, comme faisant partie d’une tribu…
Si vous manquez d’inspiration ou de connaissances particulières sur une tribu, des cartes fiches seront à disposition, à piocher au hasard dans ces deux catégories.
Par exemple :
Tribu réelle :
(Il y en aura plusieurs dizaines de tous les continents)
Nom : Les Inuits
Met ou breuvage : Banique (galette de farine, de levain et de graisse de phoque)
Rituel ou coutume : Kunik (dit bisou esquimau : se saluer en se frottant le nez. Entre membres de la même famille ou entre amants -pas de baiser sur la bouche-)
Croyance : Chamanisme
Art : l’Inukshuk (une construction de pierres empilées adoptant une forme humaine) ou Atanarjuat, comme œuvre, (premier film Iniktikut, magnifique, réalisé au Nunavut en 2002, que je vous conseille fortement de voir si vous pouvez encore vous le procurer.)
Tribus imaginaires :
Suggestions de six tribus (il y aura plusieurs séries de six) :
Les Shaivou, les ShainouC’shainou, les Shaitoha, les Shaimoha, les shaizellélui, les Shaizœux.
Les Shaizœux sont une tribu nomade. Ils se sentent partout chez eux. Le met traditionnel est l’Eufmoldurfrai. C’est un plat de fête, constitué d’un œuf d’autruche, mollet, farci d’œufs de poules durs, eux-mêmes farcis d’œufs de lump frais, un peu à la manière des poupées russes. La préparation est très longue et délicate, souvent râté. Leur croyance ou religion est un monothéisme nommé Poupouleux. : Tout vient de l’œuf et retournera dans l’œuf. La poule est l’animal sacré, mère de leur Dieu. Leur art, le désœuvrisme consiste à ne rien faire le plus longtemps possible. Leurs œuvres sont donc invisibles et éphémères. Leur coutume ou rituel s’appelle le Gobédémouch. Elle a lieu plusieurs fois dans la journée pour célébrer le temps qui passe en entrouvrant la bouche tout en restant immobile, allongé sur le dos de préférence, les yeux dans le vague. Ne surtout pas interrompre ce rituel.
Les ShainouC’shainou sont sédentaires et peu hospitaliers. Leur coutume principale, le TapKu consiste à donner se donner une claque sur les fesses en guise de salut ou d’accolade. Une claque sur la droite, à laquelle vous répondez par une claque sur la gauche, pour les hommes. Les femmes se donnent de deux à quatre claques en fonction de leur degré d’affection. Les étrangers ont droit à dix claques, plus vives, voire à vingt coups de martinet s’ils n’ont pas été invité, ce qu’ils ne sont presque jamais. Leur breuvage traditionnel s’appelle le Shaharach, assez proche du calva mais sans pomme, qui a d’ailleurs inspiré Audiard dans la séquence culte de dégustation des « Tontons flingueurs ». Les œuvres d’art les plus représentatives de leur culture sont les paillassons sur le devant de leur porte, qu’ils décorent de clous, de tessons de bouteilles, de pièges à loups, ornés d’inscriptions telles que « kassévou », « foutailken » ou « vavoarayeursijisuhi ». Leur divinité est le trhobôjouflu, que l’on peut traduire par « le Seigneur de l’Anal ». Selon cette tribu, l’Univers serait né de sa céleste déflagration.
Concept du Yes Man’s Land :
C’est un jeu qui fait appel :
Au hasard –le dé pour se mouvoir-,
À un minimum de stratégie –pour être prioritaire dans les rencontres et obtenir toutes les informations plus rapidement que les autres, choisir de perdre du temps en revenant à chaque fois au Yes Man’s land, ou n’y aller qu’une fois avoir obtenu toutes les informations de chaque tribu, au risque d’en oublier, inventer éventuellement des noms difficiles à retenir pour les concurrents–
Enfin à la mémoire puisque c’est le but ultime du jeu, récolter des informations et s’en souvenir jusqu’au Yes Man’s Land.
Accessoires de jeu :
Un dé de couleur.
Des cartes-fiches de tribus, réelles ou inventées, ou vierges pour inscrire la votre.
6 figurines, sous forme de petits totems de couleurs différentes (celles ci ne sont que des essais rapides, vous pouvez cliquez dessus pour les agrandir)
Le tapis de jeu. (ci-dessus)
Déroulement du jeu :
A tour de rôle, chaque joueur lance le dé. La couleur indiquée lui donne le chemin qu’il chemin qu’il peut doit prendre pour avancer. A son point de départ, il doit attendre que le dé indique sa propre couleur pour entrer dans le jeu et commencer en avançant sur son allée jusqu’à la jonction avec une ou deux autres allées de couleurs différentes, s’il se trouve à un carrefour. Le coup de dé suivant lui indiquera, ou non, la couleur de l’allée qu’il doit suivre. Si la couleur du dé ne correspond pas, le joueur passe son tour.
Lorsque deux joueurs se trouvent sur la même portion d’allée, ils se rencontrent. Le dernier arrivé sur l’allée a priorité sur le premier. Celui-ci doit donc lui communiquer sa carte fiche sur laquelle les 5 informations sont transcrites. Le joueur à deux minutes pour les mémoriser avant de la rendre.
Ensuite, il a deux possibilités, soit continuer à rencontrer les autres « tribus », en avançant, soit se rendre sur le territoire « Yes Man’s land » pour les annoncer à voix haute, avant de repartir pour recueillir les autres. Mais s’il se trompe dans l’énumération, il doit recommencer. Le premier qui aura énuméré les cinq éléments clés des cinq autres tribus sera déclaré « Yes Man’s Land ».
Bien sur, ce n’est encore qu’une ébauche. Il reste à en tester le déroulement, à affiner les règles et le principe, à corriger ses failles éventuelles, à trouver un artiste graphique-plasticien pour concevoir des figurines totem et des cartes-fiches amusantes, surprenantes, visuellement attractives et esthétiques. Je compte donc sur vos commentaires pour peaufiner ce jeu avant de le développer plus avant. Toutes vos remarques ou critiques seront les bienvenues. Et si cela vous tente d’y jouer en famille ou entre amis, je serais comblé !
Quelques plaques commémoratives ont été ajoutées sur la page : Ici, ça reste entre nous. N’hésitez pas à m’en suggérer d’autres…
Ce jeu est parfait pour les week-ends de Pâques pluvieux. Peut-on cacher des Eufmoldurfrais dans le parc?
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Tout à fait, c’est même une coutume des Shaisœux, mais attention, de vrais Eufmoldurfrais, pas en chocolat !
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Eh ben, j’en connais un qui a dû s’éclater pour imaginer ces tribus imaginaires ! J’aimerais passer un peu de temps chez les « Shaizœux »… allongé les yeux dans le vague…
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Merci Yann, oui, ça m’a amusé, j’ai même du me freiner pour ne pas faire trop long…
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Moi aussi je l’imaginais tout de suite en vrai, avec différentes équipes, dans un grand parc.
C’est très rigolo cette idée, avec ces différentes tribues à inventer.
J’aime bien les jeux de société pour la révélation des caractères qu’ils occasionnent!
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Moi aussi j’aime ça, pour la même raison que toi d’ailleurs. Pourquoi pas le faire dans un parc également ? Chiche, cet été, aux buttes Chaumont (avec un pique nique de plats et de boissons traditionnels…)
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Extra! J’imagine déjà les participants dans les costumes (ou pas…) les plus saugrenus!!
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Merci Henriette, c’est une idée, fournir des accessoires de panoplies avec la boite de jeu… !
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J’aime beaucoup votre idée ! Le plus drôle dans le jeu me semble être d’inventer une tribu et ses petits rituels. Je serais par exemple curieuse de connaître les habitudes des je m’en foutistes – ou des jusqu’au boutistes …
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Elles seront à n’en pas douter dans les cartes-fiches ! Merci…
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Quelle imagination ! 🙂 Bravo !
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Merci Goran !
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Les jeux de société ont la cote chez nous ! Hier au JT de notre tv nationale, il y a avait justement un reportage sur un magasin de jeu (de Louvain-la-Neuve, d’ailleurs) et j’ai beaucoup d’amis qui jouent intensément et régulièrement contrairement à nous. C’est une culture qui se développe (ou pas) en famille et qui contamine parfois les amis à l’une ou l’autre occasion. Donc, le concept m’a fait rigoler et les noms des tribus aussi. Cependant, je pense que les règles doivent être plus complexes. Retenir par cœur, oublier ou pas, recommencer, ça ne suffit pas à motiver : il faut gagner quelque chose (un totem de la tribu, une perruque d’appartenance… ) ou être puni (aller gouter une de leurs plus détestable spécialité, faire un travail -affreux- d’intérêt particulier, etc.). Ensuite, il faut que tu ailles le présenter au salon du jouet pour trouver un distributeur. En Belgique, nous sommes très fort pour les jeux de société et il y a même quelques boites qui marchent fort ! Voilà, bon courage Francis. Quel peps tu as !
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Je crois que vous avez tout à fait raison Anne, dans vos remarques. J’y pensais un peu, mais j’attendais aussi quelques retours, quelques critiques. L’idée de compliquer un peu les règles, surtout de mettre plus d’obstacle, drôles et cohérents. Le principe du trophée me parait excellente, comme pour le jeu du petit cochon ou l’on ajoute les membres peu à peu jusqu’à ce qu’il soit entier. Ce pourrait être la figurine. A réfléchir. Merci beaucoup pour cet avis fouillé et constructif. Je vous tiendrais au courant.
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Je voulais aussi dire que cela ne m’étonne pas que les belges soient joueurs ! Je ne voudrais pas tomber dans le panégyrique, mais vous êtes à priori une tribu comme je les aime, créative, dynamique, provocante, originale. Vos films, vos acteurs, vos poètes, entre autres en sont la preuve ! A la fois profondément ancré dans le réel, le social, l’humain, sans souci de la bienséance, et avec un appétit réjouissant. C’est du moins mon ressenti, sans flatterie.
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Nous sommes effectivement un peu spéciaux comme peuvent aussi l’être les Anglais ou les Canadiens français ! Des petites communautés qui doivent faire preuve de plus d’originalité que les grandes. En tout état de cause, merci Francis, pour vos réponses à chaque mail et à tous. Bonne continuation pour la suite de ce jeu qui est prometteuse. Tenez-nous au courant, bien sûr !
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C’est vraiment un jeu auquel je jouerais avec plaisir.
Et j’ai beaucoup ri en lisant ton texte.
Au début, je suis restée sérieuse. Même chose pour Charlotte. On était toutes les deux très intriguées – même qu’elle m’a poussée du coude à quelques reprises en se plaignant que je lui cachais l’écran.
Et puis à partir de l’Eufmoldurfrai jusqu’à la fin, on a eu le sourire accroché toutes les deux… je l’espionnais du coin de l’œil.
La phrase qui m’a fait rire le plus fort est « Les femmes se donnent de deux à quatre claques en fonction de leur degré d’affection ». Charlotte, elle, a fait pipi dans ses culottes.
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Merci à toutes deux, ça m’encourage à l’enrichir encore. Vous pourriez bien m’inspirer une tribu ! Leur coutume pour remercier quelqu’un ou l’encourager serait le Piipîkulhott.
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waaaah mais quelle imagination, francis! bon je le savais déjà pour l’imagination, mais là! waaah! bon faut que je dorme et que j’y revienne 😉
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Elle me déborde parfois mais m’a souvent sauvé. Merci Malyloup !
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Voilà à quoi je joue ( entre autres) quand je donne un cours de yoga-enfants ou de babygym… Course à la plume, le calumet de la paix, etc… Mon âme d’enfant est toujours là et apparemment nous sommes sur le même pied;)… Bonne soirée Francis.
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Les enfants aiment jouer ensemble (seuls aussi) mais souvent ensemble et puis la plupart perdent ce sens du jeu en commun (à part dans certains sports et sans doute est-ce pour cela qu’ils sont si populaires, le dernier bastion du jeu en commun) Ames d’enfants, réveillez vous !!!!
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Les touts petits ne savent pas jouer avec l’autre car ils n’en sont pas capables puis le partage avec l’autre devient une grande découverte et les jeux prennent une autre dimension :)…
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Certes, le jeu en commun est un apprentissage social, j’évoquais des enfants, c’est à dire je pense, aux alentours de 4 ou 5 ans, pour la plupart…
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Suis joueur
juste le temps qui manque
avec un bras à cinquante mètres de l’autre
je vais en causer à mon grand fils
(à fond dans les jeux de rôles)
je suis certain qu’il aimera cet aspect (donner du corps au jeu par tous ces moyens que tu mets en jeu)
… à suivre.
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tiens moi au courant. Il y a du jeu en effet, moyen de s’amuser je crois. A voir !
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Je souris! Merci pour cette imagination!
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Merci, un sourire, je prends !
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J’ai ri tout le long du texte. C’est absolument génial ! Mais où’ce que tu vas chercher tout ça, Francis ? Va falloir que je relise tout ça sérieusement… si c’est possible.
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Ça fait deux ou trois semaines que je tourne autour, que je le perfectionne. Mais c’est vrai que ça fait très longtemps que j’ai envie de créer un jeu de société. J’aimais beaucoup ça quand j’étais ado ou jeune adulte. Et je trouve que c’est un jeu bien dans l’air du temps… Comme le commentaire de Jérôme me le confirme.
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Je ne joue plus à aucun jeu, alors je ne sais pas. Grandeur nature comme le suggère Jérôme, peut-être, oui, je me prendrais au jeu. Mais le principe est vraiment sympa et je suis certaine que ça pourrait marcher.
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Dans ta nouvelle demeure… ? Pour les soirées au coin du feu, avec un bon verre.
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Hum… Francis, coin du feu, bon verre, je jouerai certainement mais à d’autres jeux… Plus sérieusement, les jeux de sociétés, ça fait des années que je n’y ai pas joué (quand les enfants étaient ado, je crois la dernière fois) et je ne connais personne qui y joue en fait.
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Ça s’est pas mal perdu, c’est un fait… de société peut-être. On ne joue plus que rarement ensemble, séparément, devant les ordinateurs, les télés, ou en virtuel. Pourtant, c’est un bon moyen d’échanger et d’avoir une relation différente avec ses proches, ses amis.
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Tu as certainement raison, ce que tu dis sent le vécu… On n’a pas toujours la possibilité de ce genre de relation.
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Quoique tu sais j’ai relu sans rigoler cette fois, ça peut être amusant même pour moi (sauf que j’ai perdu d’avance avec ma mémoire de crapaud). Je vais sonder dans mon entourage proche (mon mari, mes enfants) pour voir ce qu’ils en pensent.
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Il y a la mémoire mais pas uniquement…
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Pourquoi un tapis de jeu ? Pourquoi pas dans un vrai parc ou dans le seizième arrondissement de Paris. J’ai justement entendu parler d’une tribu de ShainouC’shainou qui rôdent dans le coin.
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Ah mais on peut l’adapter à un parc bien sur. Celui des Buttes-Chaumont est tout indiqué puisqu’il correspond au plan. Mais on peut s’entrainer sur un tapis de jeu, avec des amis ou en famille…
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Génial !!! et rigolo ;o) j’aime
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Merci, à jouer sans modération !
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