En allant chercher mon fils tous les vendredis après-midi dans son foyer d’accueil pour adultes autistes, à l’entrée de la vallée de Chevreuse, j’emprunte en voiture ce ruban de bitume à travers la campagne.
Il y a là plusieurs bâtiments à l’abandon dont j’ignore la fonction qu’ils pouvaient avoir. L’un d’eux, plus grand et en meilleur état que les autres, a été prêté par l’association qui gère ce site à des artistes de toutes disciplines pour qu’ils en fassent leurs ateliers. Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais arrêté car en général, j’ai hâte d’arriver et de repartir aussitôt pour éviter les embouteillages aux heures de grand trafic.
Mais j’étais chaque fois intrigué par quelques œuvres de street art que j’apercevais au volant. Hier, étant en avance, je me suis enfin arrêté sur le bas côté et aventuré dans ces bâtisses délabrées, oubliées sur ces terres en friche. J’y ai découvert ces fresques récentes baignant dans une atmosphère de déréliction et de solitude :
En général, les street artistes opèrent en milieu urbain, dans des endroits ou leurs œuvres seront vues par un grand nombre de passants. Or, cette zone indéterminée est quasi déserte, uniquement traversée par les parents qui viennent chercher un résident du foyer, par les employés ou des éventuels livreurs. La seule route qui longe ce lieu est une départementale bordée de champs à perte de vue et de bosquets de végétations, de laquelle on ne peut pas même deviner leur existence. Le titre de l’article vient des mots inscrits sur l’un des bâtiments, peut être le pseudo d’un artiste, mais je me disais que cela ferait un beau nom pour cette cité fantôme qui revit et fleurit peu à peu.
Si vous désirez en savoir plus, je viens de trouver (grâce à ma femme!) le site de ces artistes, qui explique en détails l’origine de ces bâtiments et le projet artistique : cliquer ici.
Francis je vais très sobre vous avez reçu tellement de commentaires à lire!!
Jetez un petit coup d’oeil sur les cabanes des vignerons de l’Hérault. Allez voir le site des cabanes de vignerons deValras-Plage et de Sérignan. C’est des pures merveilles….
Bonne fin d’après midi.
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Merci Marieliane pour cette info, j’irai voir !
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Bon jour,
L’appropriation d’un lieu, d’une fonction, pour en établir un autre univers. Bref, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », et puis peut-être que ces œuvres nous font découvrir les rêves de ces murs 🙂
Max-Louis
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Vous ne pouvez dire mieux pour moi. Cet axiome est une de mes devises. Merci pour ce commentaire, Max-Louis !
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Ça me touche tellement. Si un jour je visite à mon tour à toutes les semaines ma fille j’aimerais bien pouvoir emprunter un trajet si bien tracé comme celui-ci. Ça fait voyager, ça fait oublier. Les visages de femmes surtout les yeux sont magnifiques. La fresque érotique est spatiale 🙂 Selon moi il est enfoui dans la solitude le meilleur de l’inspiration. Un endroit désertique est une fenêtre ouverte sur l’imaginaire. Merci pour cette balade évasive.
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Merci Denise. Je vous le souhaite aussi, mais sur chaque trajet, ou presque, pour peu que l’on s’attarde et que l’on regarde bien, il y a de quoi s’étonner et s’émerveiller.
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Vous avez entièrement raison sur ce point. C’est aussi cette manière de penser qui nous fait prendre nos plus beaux clichés.
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Un musée à ciel ouvert… Ces artistes qui désirent performer sans autorisation, sans consentement préalable, sans tabous et sans limites…. On peut observer le « street art » partout au monde, puisque ce dernier n’a pas de frontières, pas de sexe, pas de délimitation établie… C’est ce qui en fait sa popularité de plus en plus vaste… et tu viens de le montrer… on y trouve de vrais chef d’oeuvres …
Merci pour ce magnifique partage, j’aime 😉
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C’est toujours une joie de vous lire, Mio, ici ou chez vous !
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Là suis intimidée … Mais plaisir partagé, parce qu’ici c’est à chaque fois de l’inattendu, en plus d’une plume que j’aime !
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Là, ce sont mes chevilles qui enflent !
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Tu me fais sourire…
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Encore un beau partage
(merci au plongeur de perles)
J’aime beaucoup cette idée de la discrétion
qui s’oppose à la démarche de la publicité
grandes affiches aux grands carrefours
cet « art des champs » (fieldart)
qui s’adresse à ceux
du hasard (et qui prennent un jour le temps) comme toi
et de l’écoute curieuse et participative. Comme tous ceux qui lisent tes articles et qui parfois y déposent un retour.
La vie vivante
comme ces peintures, c’est beau, émouvant et chaud
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Merci Aunryz, et quand je lis en retour tous vos commentaires, cela m’encourage à persévérer !
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Le street art m’a interpellée dès que je l’ai rencontré : j’avais 18 ans et je suis restée scotchée. Dès que je voyage, je prends ces manifestations de présence humaine anonyme en photo. J’en ai des tas (des albums aussi) et chaque fois, ça me fait le même effet, difficile à décrire. Certes, comme dit Loisobleu, il y a chez tous, la volonté de s’emparer d’un lieu public pour le revendiquer soi en le détériorant, en le détournant, en l’abimant, en le sublimant aussi. Il y a de tout ça. Et puis, il y a une signature (un tag) ou un dessin (un graffiti) : la marque d’un humain singulier qui passe et ne se voit qu’au travers de cet éphémère-là. Et soudain, dans la masse, il y a le génie : Jean-Michel Basquiat par exemple et bien d’autres… Et là, on tombe à la renverse d’être touché par un trait, une couleur, un univers, quelque chose de singulier qui vous rentre dedans. Pour moi, c’est ça le street art (né aux Etats-Unis), la rencontre d’un humain avec un autre, en passant…
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Merci pour ce beau commentaire, Anne. J’ai découvert et apprécié le street art beaucoup plus tard et je ne suis pas un grand connaisseur. Je remarque cependant que la plupart du temps, ses peintures sont réalisées sur des bâtiments ou dans des lieux qui ne peuvent qu’être « embellis »… abords de voies ferrées, anciens immeubles, quais, etc. Maintenant, rares sont les génies, même les talents simplement… Mais après tout, c’est un moyen d’exprimer un ressenti, un trop plein, de l’imposer aux autres aussi parfois, de revendiquer, sans chercher, du moins, au départ la récompense monétaire, ni même une forme de reconnaissance.
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J’y vois un rapprochement avec l’art brut, et tout comme l’art brut le marché de l’art s’en empare… là où on peut faire du fric… Je te mets en lien un article sur un blog qui parle d’un artiste d’art urbain qui détruit tous ces dessins parce qu’on veut privatiser les rues sous prétexte de les préserver, alors que le street art est d’abord une liberté d’expression qui doit rester accessible à tous : https://culturieuse.wordpress.com/2016/03/18/blu-%C2%A7-statut-juridique-du-street-art/
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J’irai lire très vite. Ça me parait juste consternant…
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Article passionnant en effet, et la vidéo est incroyable de créativité !
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J’étais passée à côté de la vidéo sans la voir, n’ayant eu le temps que de lire l’article au moment où j’y suis allée. Merci de me l’avoir indiquée. Quel enchaînement d’images !!!
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Merci pour ce partage magnifique et ce visage multicolore reflétant si bien la belle complexité de l’humain
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C’était une surprise et un enchantement pour moi quand je me suis enfin aventuré dans ces friches… Merci Marie-Christine.
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Quel beau tresor a decouvrir et a redecouvrir. La joie de partager l’emotion, la beaute, sans chercher a en profiter, tout cela : emouvant 🙂
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Merci Sylvie.
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Je suis passée sur le site des artistes de la lande des rêves, il y a de quoi fouiller et y passer un bon moment. Tu remercieras ta femme.
Ce lieu m’a de suite rappelé un autre endroit sur lequel nous étions tombé au hasard d’une longue balade à pieds en bord de mer du côté de Saint-Nazaire, c’est toujours surprenant de voir fleurir des dessins, de l’écriture colorée, sur des façades abandonnées ou des blockhaus. Là, il s’agissait de street art sauvage et sans doute éphémère. En voici quelques photos : https://lebocalivre.files.wordpress.com/2016/03/0412stnazaire_096tag.jpg
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Oui, le site est intéressant, avec des artistes très différents. J’irais peut être les rencontrer un jour prochain, en déposant mon fils. Je vais de suite jeter un œil sur ton article !
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Je viens de voir tes photos. C’est vrai, il y a un air de famille… Merci ‘vy.
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Encore une fois vous mettez en valeur ce musée anonyme qui est l’expression d’artistes inconnus qui ont eu le courage et la volonté de transmettre leur art sans se poser de questions matérielles. Aussi anonyme que les gravures rupestres dans les grottes qui nous raconté l’histoire de l’humanité. On devrais créer une association pour la protection de ces sites inconnus. Il y a le soldat inconnu, pourquoi pas l’artiste inconnu. Amitiés.
Charef
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Parce que justement Charef, l’artiste inconnu comme le soldat inconnu d’ailleurs, sont ceux qui comptent vraiment… Ceux qui luttent sans gloire pour ce qu’ils aiment par dessus tout.
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J’adore, c’est le genre de choses qui me rassurent quant à la nature humaine, de belles choses comme ça, au milieu de nulle part, juste pour le plaisir, du geste, des yeux, d’un petit groupe… Gratuit.
Moi aussi j’aime BEAUCOUP le rhinocéros, le visage de la 1ère photo et bien sûr les deux magnifiques portraits aux hâchures colorées.
C’est vrai qu’on ne s’arrête pas assez facilement quand on est en voiture, on capte des choses diverses mais on est pressés, ou il n’y a pas moyen de se garrer et voilà, c’est trop tard!
Merci Francis de t’être arrêté pour nous.
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Tu as tout à fait raison, c’est rassurant cette création sans but commercial ni même de reconnaissance… Merci Marité.
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Je trouve tout ça bouleversant de beauté, et ton article et ces oeuvres… qui existent dans une forme d’anonymat, de secret, pour ceux qui prennent le temps… de se laisser toucher… merci Francis pour ce partage.
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Merci Caroline, c’est ce qui fait aussi une partie de leur charme, le fait qu’elles ne soient pas à la vue de tous et dans un lieu désolé.
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Une belle atmosphère dans ce lieu bien particulier laissé à la liberté de l’imaginaire.
Belle journée Françis
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Merci Soizic, vous feriez des photos magnifiques ici, j’en suis certain. Les miennes ne sont qu’un témoignage mais j’espère qu’elles rendent simplement hommage à ce lieu et ces œuvres.
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C’est trop sympa.
Bon dimanche Françis
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merci de nous partager cet endroit étonnant…sourire
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Merci Irène…
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L’Art Urbain, pourquoi ne parlons-nous plus français, street un poing qui me dérangerait s’il n’était par moment une représentation artistique contemporaine dépassant le désir manifeste de dégrader d’une manière comme d’une autre la beauté extérieurement présente. Il y a du casseur aux côtés du manifestant sincère voulant faire connaître son désaccord. Car ne nous y trompons pas, pour une expression éphémère de pavé où de trottoir indiscutablement plastique, combien de façades portent la blessure indélébile d’un geste provocateur de destruction pure. L’art est un cri, pas une vomissure, comme l’anarchie ne peut être prise pour une philosophie constructive. L’abus est en haut de l’affiche, il part de ceux qui ont le pouvoir en tout, en bien comme en mal, je ne vois rien d’un espoir dans l’enlaidissement. Au risque de déplaire, mais je ne le crains pas, l’excès prenant partout le dessus, on arrive au fanatisme se glissant hypocritement dans une religion en immolant à la dynamite un site nommé Palmyre. Donc cet art, puisque je le reconnais comme tel, est à double tranchant. La preuve Francis, dans tes photos il y en a une qui phrase l’espoir. Poétique et symboliste, elle ne défigure rien de ce qu’on en attend.
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Tout est à double tranchant, tout est paradoxe, le bien est dans le mal et réciproquement. Ce matin, un homme jeune m’a interpellé dans le parc (pour me demander une cigarette, en titubant sous l’emprise de l’alcool ou autre). Il m’a dit : le monde n’a plus de valeurs. Sur le moment, je n’ai pas trop su quoi lui répondre. Ce n’est qu’une dizaine de mètres plus loin que la réponse m’est venu. Les valeurs du monde sont celles que nous lui donnont. Que tu lui donnes. Tu et nous sommes responsables de la valeur du monde, de ce que nous en faisons. Merci de ta sincérité !
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Quant au français, je suis d’accord, mais il y a aussi l’usage et l’évolution naturelle d’une langue vivante. Le français s’est enrichi de nombreux apports étrangers, latin, grec, arabe, espagnol, allemand, italien, anglais et j’en oublie…
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Oui Francis…mais ça c’était avant
qu’on ait perdu nos yeux…
😎
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Ces peintures sont magnifiques, j’adore les 2 visages et la jeune fille tentaculaire est parlante… Merci de t’être levé tôt;)… Et bon WE avec ton fils qui pourrait aimer ce lieu, peut-être ?
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Je crois qu’il passe souvent par là, à pieds. Ce n’est qu’à cinq cent mètres à peine de ce foyer, qui est aussi une ferme.
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Peut être un des artistes a t-il un parent dans l’institution?
Fabuleux quoiqu’il en soit!
Les visages sont très beaux et la nature morte (je crois que c’est ainsi qu’on appelle le tableau avec la pomme, sinon n’hésitez pas à me corriger :))particulièrement saisissante.
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Je ne sais pas s’il y a un parent, je me renseignerai. C’est bien une nature morte, oui. Merci Emilie…
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Voilà pourquoi il faut parfois savoir s’arrêter parfois, vous l’avez fait et vous avez eu raison. J’imagine bien l’atmosphère un peu particulière… Merci d’avoir partagé Francis !
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Merci Marie, je ne le regrette pas, c’est certain.
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Tu as fort bien fait de t’y arrêter, je t’en remercie fort. J’ai vu des endroits désert en pleine campagne avec de très belles oeuvres de street art. Je n’ai pas le temps d’y rester assez, je reviendrai ce soir faire un p’tit tour sur ta revue.
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Reviens quand tu veux, tu sera toujours la bienvenue ! Je traverserai quand à moi toutes les semaines ce lieu, mais je m’y arrêterai sans doute à nouveau, en tentant cette fois de rencontrer quelques artistes. J’en ai aperçu un ou deux sur le perron du grand bâtiment.
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Ce serait bien de nous faire « rencontrer » quelques artistes si tu as le temps.
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C’est ce que je disais dans le commentaire précédent. Je vais essayer…
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Au fait Bab sol… c’est porte du soleil ? Tu le dis peut-être dans ton article…
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Ah oui, tu en parles… le nom sur le bâtiment… je crois que bab signifie porte… sol, j’y vois le soleil… je crois que je vais aller me coucher surtout.
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J’y ai vu la même traduction (mais il manquerait el ou del entre Bab et sol).
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Je viens de regarder, j’avais vu un très beau film dont je ne retrouve pas le nom. Avec votre « el », en cherchant bab el sol, je trouve Bab el shams traduit par La puerta del sol. Ce peut aussi être Babel sol, la terre de Babel, à moins que le sol soit une note de musique, la musique des langues, une sorte de symphonie humaine… bon, je file en cuisine…
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J’ai lu et apprécié La porte du soleil (Bab el shams):
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/la-porte-du-soleil
« Babel sol » me plaît définitivement. J’imagine déjà Sizif, un vendredi après-midi, muni d’une bombe aérosol, ajoutant son « el » à Bab…
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Tentatrice… J’irai lire ça aussi ! Je n’aurai jamais du publier cet article. Maintenant j’ai de la lecture pour deux semaines et un défi lancé à Sizif. Nous voilà bien !
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🙂 Plus qu’à choisir la couleur de l’el!!
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http://www.dailymotion.com/video/x8nu4x_generique-mission-impossible_music
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Si je comprend bien : mission impossible mais miction possible à l’arrêt du bus.
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Un livre que je vais m’empresser de me procurer et de lire, ce sera pour moi un retour sur un monde auquel je me suis beaucoup intéressé par le passé. Merci, Henriette.
Quant à notre Sizif, sûr qu’il n’aura aucun mal à se hisser à bonne hauteur pour y ajouter son « el »… et s’il venait à quelqu’un d’y prendre ombrage, il connait maintenant une expression qu’il saura sans aucun doute utiliser à bon escient (comme je ne me permettrais aucune impolitesse hors de chez moi, je vous renvoie à l’encart facebook sur blog Francis)
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Assurément, Sizif est toujours à la hauteur!
Je vais de ce pas virtuel lire ce fameux encart.
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Ah! Mais il s’agit d’une miction possible à l’arrêt du bus!
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Bravo. La première à donner une solution ! Il y en a d’ailleurs qui ne s’en privent pas… hélas.
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Et comme impossible n’est pas Sizif, il ira au bout de sa miction, la gloire ne se marchande pas.
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Vous le saurez bientôt…
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« La jeune fille suppliciée sur une étagère », c’était vous aussi, et comme je ne sais plus sur quel article vous me l’aviez conseillé et puisqu’on parle de livre ici… Je viens de le lire. J’y repenserai certainement quand mon corps subira un sort similaire, les livres font souvent qu’on se sente moins seul quel que soit notre état.
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Commentaire exquis (comme un cadavre)!!!!!
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Je viens de retrouver le nom du film sur la planche à découper, c’était Bab Aziz, le prince qui contemplait son âme, on a perdu le sol, mais j’ai souvenir d’un très beau film qui mérite bien une petite digression, je conseille également la bande originale que j’ai toujours plaisir à écouter. Juste une petite porte entrouverte sur l’ailleurs…
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Oh, je vais moi aussi sortir ma planche à découper dans l’espoir de retrouver des noms oubliés!
Merci pour la recommandation.
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Voilà, je suis revenue voir tes photos dans de meilleures conditions (sans être pressée par le temps et l’esprit un peu plus réveillé qu’hier soir). Le genre de lieu qui enthousiasme mon appareil photo.
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C’est un lieu photogénique, c’est vrai…
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Le dessin du visage de la femme est magnifique, il vaut le détour et même de tomber dans les embouteillages, mais fort heureusement tu étais en avance…
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C’était journée rouge… je suis donc parti beaucoup plus tôt. Et bien m’en a pris ! J’aime beaucoup également le rhinocéros. Et l’ambiance de fin du monde, la découverte en solitaire, leur confèrent une aura étrange et particulière. Merci Goran.
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ah ben voilà, je vois que j’ai aimé les mêmes que vous deux (goran et toi) puisque je viens de commenter sous les photos 🙂
et vraiment un gros merci, francis, pour ce partage et pour avoir bravé les embouteillages car, pour moi, ça vaut tous les musées….hihihi
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Tout à fait, une sorte de musée à ciel ouvert, vivant, éphémère, en perpétuelle évolution, qui ne s’offre pas au premier venu mais au plus curieux !
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Je viens à l’instant de découvrir le lien vers le site de ce lieu et de ces artistes, il suffit de cliquer en bas de la page.
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ah, francis, c’est précieux une femme!!! un tout grand merci à la tienne pour ce lien! et bon dimanche chez toi 🙂
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